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Calendriers - Cartes de voeux 2011
Archéologie française

 

Dernières nouvelles de l'archéologie française :

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Août 2010
Les riches heures du village protohistorique de la Cougourlude à Lattes

Visite Virtuelle du Site de Lattes :

conseillée par le Club Archéo !

Source : INRAP

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Juin 2010

Fouille archéologique du Déjeuner sous l'herbe de daniel Spoerri à Jouy-en-Josas

Visite du site avec Jean-Paul Demoule, archéologue, professeur à l'université Paris I, Aurélia Allegri, archéologue, Inrap, et Bernard Müller, anthropologue, Iris-Ehess.
 
Reportage :

Visite virtuelle :

Le 23 avril 1983, 120 personnalités du monde de l’art contemporain participent à un banquet organisé par l’artiste Daniel Spoerri dans le parc du domaine du Montcel, à Jouy-en-Josas (Yvelines), où devait s’implanter un an plus tard la fondation Cartier. Au milieu de ce repas de tripailles, le banquet est enterré dans une tranchée longue de 60 mètres creusée dans la pelouse. Tables, nappes, vaisselle, couverts, reliefs de repas, graffitis, dédicaces, objets d’art, photos sont ensevelis sous des mètres cubes de terre, au cours d’un rituel collectif orchestré par l’artiste.
Cette performance intitulée L’enterrement du tableau-piège marque le renoncement par Daniel Spoerri à sa série de tableaux-pièges, dont de nombreux  spécimens sont exposés dans les musées. Il en restera dans le parc une œuvre discrète, intitulée Le déjeuner sous l’herbe en référence ironique au tableau de Manet, lui-même inspiré du Concert champêtre de Titien.
Le déjeuner sous l’herbe fait partie des œuvres pérennes (Long Term Parking d’Arman, Hommage à Eiffel de César, Six ifs de Raymond Hains...) qui sont demeurées dans le parc du Montcel après le déménagement de la fondation Cartier boulevard Raspail à Paris, en 1994.

Enfoui depuis 1983, le banquet de Daniel Spoerri s’est décomposé, jusqu’à n’être qu’un souvenir. Pour en étudier les vestiges, vingt-sept ans plus tard, les premières fouilles archéologiques de l’histoire de l’art contemporain sont organisées, sous l’égide de l’artiste, par la Société du déterrement du tableau-piège, de l’université de Paris I, de l’EHESS, de l’Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux du CNRS, avec le concours de l’Inrap.
Cet événement pluridisciplinaire se déroulera du 31 mai au 10 juin 2010 et réunira, en présence de Daniel Spoerri, des archéologues, un anthropologue, un historien de l’art, un cinéaste entre autres spécialistes.
Si certains espèrent repousser les définitions classiques de la science et de la création, pour d’autres il s’agit d’une véritable enquête anthropologique. La fouille du Déjeuner sous l’herbe s’apparente aussi à une archéologie des détritus contemporains, la Garbage Archaeology anglo-saxonne, qui n’a pas d’équivalent en Europe. Elle convoquera toutes les spécialités de l’archéologie : palynologie, dendrologie, sédimentologie, datation carbone 14, analyses chimiques, etc.
Cette fouille invite à redéfinir les limites chronologiques de la discipline et à s’interroger sur l’archéologie du temps présent.

Plasticien, performer, sculpteur et fondateur en 1960 du nouveau réalisme aux côtés d’Yves Klein, de Martial Raysse ou de Jean Tinguely, Daniel Spoerri (né en 1930) continue ici à mettre en cause la notion d’œuvre et de création, tout en offrant aux scientifiques un extraordinaire champ d’étude expérimental.

La fouille du Déjeuner sous l’herbe sera ouverte au public à l’occasion de la journée qu’ARTE consacre à l’archéologie le 5 juin sur son antenne, journée conçue avec l’Inrap et qui sera relayé dans plus de cent lieux en France.

Daniel Spoerri

Né en 1930 à Galati en Roumanie, Daniel Isaak Feinstein, dit Daniel Spoerri, est un artiste suisse d'origine roumaine. Après l'exécution de son père par les nazis, il se réfugie en 1942 en Suisse et rencontre Jean Tinguely. Il débute comme danseur à l'opéra de Berne avant de se consacrer au théâtre comme metteur en scène, acteur et décorateur. Il s'installe à Paris en 1959, où il crée ses premiers « tableaux-pièges » en collant sur des planches des objets quotidiens amassés dans sa chambre d'hôtel, qui acquièrent une présence insolite en passant d'un plan horizontal à un plan vertical. Il rejoint le groupe des nouveaux réalistes lors de sa fondation en 1960. Il ouvre ensuite un restaurant à Düsseldorf en 1968, puis une Eat-Art Gallery. Il y colle les restes du repas à la table, tels que le client les a laissés. En 1983, à Jouy-en-Josas, L’Enterrement du tableau-piège, marque symboliquement et effectivement la fin de cette production plébiscitée par le marché de l’art. En 1972, le Centre national d'art contemporain à Paris lui consacre une rétrospective. Ses œuvres sont présentes dans la plupart des collections d’art des années 1960 à 1990.

La fouille et ses enjeux archéologiques

La fouille vingt-sept ans plus tard, à l’initiative de Bernard Müller et sous l’égide de Daniel Spoerri, d’un segment du Déjeuner sous l’herbe est d’un grand intérêt archéologique pour différentes raisons.
D’un point de vue méthodologique, il est intéressant de voir, un quart de siècle plus tard, quels types de vestiges, dans un contexte où une documentation orale, écrite et photographique existe, peuvent être retrouvés et de mettre en évidence les raisonnements qui seront utilisés par les archéologues d’aujourd’hui.
Si la Garbage Archaeology, archéologie des vestiges détritiques contemporains, a été pratiquée aux Etats-Unis par William Rathje avec d’importantes conclusions méthodologiques, il n’y a d’expériences similaires ni en Europe en général, ni en France en particulier.
Cette fouille pose aussi, y compris d’un point de vue juridique et administratif, la question de la définition de l’archéologie. En 1991, la fouille de la tombe de Alain-Fournier à Saint-Rémy-la-Calonne (Meuse) avait provoqué un débat sur les limites chronologiques et la définition même de l’archéologie ; un colloque sur « L’Archéologie du temps présent » s’en était suivi.
Par ailleurs, les démarches d’anticipation, telle l’exposition itinérante créée en 2003 par le musée de Lausanne « Futur antérieur : Trésors archéologiques du XXIe siècle après J.-C. » offrent au public une réflexion sur l’archéologie et le temps des sociétés. Ainsi se vérifie la place de l’archéologie dans la société et la fouille du Déjeuner sous l’herbe revêt un grand intérêt scientifique et épistémologique.
Cette action archéologique se situe dans le prolongement de l’acte artistique de Daniel Spoerri, tel qu’il l’avait lui même imaginé, et constitue une étape supplémentaire (mais non ultime) de sa démarche.
Après avoir été dès l’origine (à la Renaissance) étroitement associée à l’art en s’identifiant, sinon en se réduisant, à l’histoire de l’art, l’archéologie s’en était peu à peu émancipée en s’étendant à l’ensemble des traces matérielles des sociétés, passées ou présentes. Par une ironie de l’histoire, l’art contemporain (depuis les nouveaux réalistes au moins), rejoint désormais l’archéologie dans un intérêt commun pour les déchets, en tant que forme privilégiée pour rendre compte des sociétés humaines.
Enfin dans la période récente, l’archéologie s’est intéressée tout particulièrement aux « banquets » et a montré l’importance de ces manifestations festives pour le fonctionnement social, depuis les enceintes néolithiques des Ve et IVe millénaires jusqu’aux grands banquets gaulois, en liaison avec l’anthropologie sociale.

C’est pourquoi, la fouille du Déjeuner sous l’herbe constitue à de multiples points de vue une initiative scientifique importante. Elle se conformera entièrement à la chaîne opératoire usuelle de toute fouille archéologique et en respectera rigoureusement les protocoles actuels.

Ce qui motive l’intervention des archéologues, est l’approche d’une société à travers ses seules traces matérielles et sans tenir compte de la distance temporelle. L’étude expérimentale de l’évolution de restes alimentaires ayant effectué un séjour prolongé dans le sol apporte des données précieuses. C’est en effet un des traits marquants de l’archéologie contemporaine – celle qui va au-delà des monuments et des belles pièces – que de s’intéresser aux processus de formation des dépôts archéologiques. Comprendre, par une expérience contrôlée et documentée, les modes de sédimentation de certains types de vestiges, étudier les effets de cet enfouissement sur leur préservation matérielle et leur altérations physico-chimique, cartographier leur répartition spatiale, identifier les processus naturels qui permettent de mieux interpréter les traces du passé : cette démarche – dans la droite ligne des travaux de palethnologie d’André Leroi-Gourhan ou de ceux des ethno-archéologues anglo-saxons – ne manquera pas d’affiner les connaissances et de mieux sensibiliser les praticiens et le public à une approche désormais indispensable à l’archéologie de terrain.

Anthropologie d’une civilisation disparue ?

Voulue par l’artiste dès 1983 et partie prenante de l’œuvre originelle, cette fouille permettra de confronter les vestiges conservés dans le sol aux documents d’archives et de mesurer le hiatus entre les interprétations du mobilier archéologique d’aujourd’hui et ce que l’on sait de l’événement de 1983.

Qui sont les gens qui ont procédé à cette surprenante action artistique ? Que faut-il savoir du Déjeuner sous l’herbe pour le comprendre à partir des traces archéologiques ? Quels en étaient les enjeux ? Quels étaient les principes qui ordonnaient ce rituel ? À quelles « règles hiérarchiques» le banquet et son enfouissement répondaient-ils ? Quelle était la culture du monde de l’art des années 1980 et qu’en reste-t-il aujourd’hui ? L’archéologie est-elle légitime pour traiter du monde d’aujourd’hui ? Que peut-elle nous dire sur l’époque où s’est déroulé le banquet que nous ne saurions déjà ? Et en quoi les trouvailles sur le chantier de fouille permettront-elles de contribuer à la recherche sur l’art des années 1980, comme à la recherche sur l’interprétation des vestiges ?

Exposition « Les premières fouilles de l’art contemporain »

À l’occasion du 50e anniversaire de la déclaration constitutive des nouveaux réalistes, les vestiges de la fouille seront présentés au public, sous une tente de chantier archéologique, les 7 et 8 octobre 2010, au centre Georges Pompidou, puis au printemps 2011 au musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye.

Sous  une tente « Barnum », l’exposition présentera les objets découverts  dans une scénographie inspirée du chantier archéologique. Une structure-mobilier, boite à outils, se veut un dispositif qui met au jour des indices.
La présentation volontairement cryptée a pour objet de troubler, amuser mais aussi déstabiliser le visiteur.
Cet espace d'une centaine de mètres carrés accueillera une construction centrale en structure échafaudage, sorte une grande étagère,  permettant d'abriter, de classer différents vestiges, outils et informations. Au recto, se déploieront dans une trame la typologie des artefacts de la fouille : outils et matériels de chantier, images des étapes des mises au jour, de prospections électromagnétiques, reportages vidéos.
Au verso, se développera grandeur nature la stratigraphie de la fouille. En regard, au sol une vue zénithale de la tranchée à l’échelle 1.

Un documentaire réalisé par Laurent Védrine retracera l'enfouissement puis l'excavation du tableau-piège de Daniel Spoerri, il croisera les approches de l'art, de l'archéologie et de l'anthropologie sociale.

Calendrier (2010 à 2012)

26-28 janvier 2010 : prospection électrique dans le domaine du Montcel

31 mai - 11 juin 2010 : fouilles archéologiques

5 juin : ouverture au public dans le cadre de la « journée de l’archéologie »

2 et 3 octobre 2010 : préfiguration de l’exposition « les premières fouilles de l'art contemporain »  dans le cadre de la « Nuit Blanche » de la ville de Paris.

7 et 8 octobre 2010 : présentation de l’exposition au centre Georges Pompidou.

27 octobre 2010 : cinquantenaire de la signature de la création des Nouveaux Réalistes et parution d’un guide, sur le modèle d’un relevé topographique archéologique.

Printemps 2011 : exposition au musée d’Archéologie nationale-château de Saint-Germain-en-Laye. Présentation du documentaire Excavation du tableau-piège. Publication d’un catalogue.

2011 : itinérance de l’exposition « Les premières fouilles de l'art contemporain »

Hiver 2011/2012 : conférence de clôture et ré-enfouissement des vestiges.
Performance : reconstitution de l’action par l’Atelier-Théâtre de Lomé (Togo)
 
Source : INRAP
 
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Samedi 5 juin 2010

L'INRAP ouvre ses chantiers au public dans toute la France !

L’Inrap ouvre au public ses chantiers partout en France tout au long de la journée. Les

 

archéologues y accueilleront le public et leur présenteront les sites, l’organisation des fouilles, leurs

 

objectifs scientifiques et leurs premiers résultats. Parallèlement, Arte et l’Inrap proposent aux

 

sites archéologiques et aux musées de s’associer à l’opération sous les formes les plus diverses :

 

expositions sur l’archéologie préventive, visites, conférences, animations, ateliers, etc.

À l’instar du succès des « portes ouvertes », on peut en attendre une importante affluence, et

 

notamment celle d’un public qui ne fréquente pas spontanément les lieux culturels mais s’intéresse

 

passionnément aux recherches conduites dans sa ville ou sa région.

 

 

Source : INRAP / www.inrap.fr

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Avril 2010

La saison 2010 des chantiers de fouilles archéologiques pour bénévoles est ouverte !

La sous-direction de l'archéologie de l'ethnologie de l'inventaire et du système d'information, en collaboration avec les Directions régionales des affaires culturelles, propose chaque année une liste des chantiers archéologiques.

Ces derniers sont ouverts :

- aux bénévoles,
- à tous les publics mais dans certains cas une priorité est donnée aux étudiants,
- accessibles aux personnes majeures, cependant, sous certaines conditions aux personnes âgées d'au moins 16 ans,
- organisés uniquement sur le territoire national.

Le directeur du chantier est seul responsable de l'organisation matérielle de la fouille (condition d'accueil, inscription, hébergement, rythme de travail...) et des recherches scientifiques proprement dites.

Les activités proposées aux participants sont variées : dégagement de structures, dessin, topographie, photographie.... Si les conditions d'admissions sont variables d'un site à l'autre, une motivation sérieuse et une bonne condition physique sont nécessaires dans tous les cas. Un contrôle récent de la vaccination antitétanique est un préalable obligatoire à toute candidature.

Tous ces chantiers sont autorisés par le Ministère de la culture et de la communication, conformément au livre V, titre III du code du patrimoine et sont intégrés dans les programmes de recherche scientifiques définis par le Conseil national de la recherche archéologique (CNRA).

En savoir plus : http://www.culture.gouv.fr/culture/fouilles/index.html

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Janvier 2009 :

Le Sénat raccourcit les délais pour les fouilles archéologiques préventives

PARIS, 23 jan 2009 (AFP) - Le Sénat a raccourci vendredi encore un peu plus les délais pour les fouilles archéologiques préventives en cas de chantier, dans le cadre du plan de relance actuellement examiné par la Haute Assemblée.

L'Assemblée nationale, lors de la première lecture du projet de loi "d'accélération des programmes de construction et d'investissement", traduction législative du plan de relance de 26 milliards d'euros, avait inclus un article prévoyant un premier raccourcissement de ces délais. Les députés avaient décidé de ramener d'un mois à 21 jours le délai imparti à l'administration pour prescrire la réalisation d'un diagnostic archéologique, de fixer un délai de six mois pour l'engagement effectif des fouilles et un autre délai de 18 mois prorogeable une fois, pour leur achèvement.

Les sénateurs ont adopté des amendements UMP qui font passer de six mois à quatre mois le délai pour l'engagement effectif des fouilles et de 18 mois à "12 mois prorogeable de 18 mois une fois" pour leur achèvement. Les auteurs de l'amendement estiment qu'il faut "mieux encadrer les délais relatifs à la phase de diagnostic, qui retardent de nombreux projets". La gauche a voté contre s'alarmant des "attaques" portées à l'archéologie préventive.

Le Sénat a par ailleurs adopté un amendement du gouvernement annoncée en décembre par le gouvernement, permettant sous certaines conditions aux monuments historiques qui "produisent des recettes commerciales" d'avoir accès au mécénat, ce qui leur était jusqu'à présent interdit.

Source : FNASSEM

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Novembre 2008 : Un trésor du IIIe siècle découvert dans l'Essonne

"Un trésor de 30.000 à 40.000 pièces en cuivre datant du troisième siècle a été découvert au début du mois dans le jardin d'un particulier à Saint-Germain-lès-Arpajon (Essonne) à l'occasion de travaux de terrassement, ont annoncé vendredi la préfecture et la Direction régionale des affaires culturelles.

 

Il s'agit de l'un des plus gros trésors, pesant entre 80 et 100kg, retrouvés à ce jour en France, a expliqué lors d'un point presse à Evry Bruno Foucray, conservateur régional de l'archéologie, qui a qualifié cette découverte "d'exceptionnelle", notamment par son volume.

 

Selon les première analyses, les trois quarts des monnaies représentent les derniers empereurs de l'emprire gaulois (Victorien et Tétricus Ier, 269-274).

 

Un quart des monnaies représentent les empereurs régnant à Rome (Gallien et Claude II). D'autres enfin sont des imitations de Divo et Claudio.

 

Constituées quasi-exclusivement de cuivre, toutes ces pièces ne contiennent que 0,3 à 0,4% d'argent, et ont été frappées à Cologne.

 

Le trésor a probablement été enterré en pleine nature entre 280 et 283. Il s'agit a priori d'un "trésor de sécurité", plutôt que d'un trésor de guerre, a précisé M. Foucray, qui évoque une période "assez difficile, de fin d'invasion".

 

Les monnaies ont été retrouvées dans deux jarres en céramique par des ouvriers qui travaillaient sur un talus.

 

Selon la législation en vigueur, la moitié de la valeur du trésor revient au découvreur, l'autre au propriétaire du terrain. L'état dispose de cinq ans pour faire un travail d'étude et de décider du devenir du trésor, qui peut faire l'objet d'une préemption, avec une indemnisation. Sa valeur est estimée à "quelques dizaines de milliers d'euros", selon M. Foucray.

 

Une précédente découverte comparable avait pas été faite en 1890 à Evreux (Eure). Il s'agissait alors d'un trésor militaire, de 340 kg de monnaies".

 

Source : MSN

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2002-2007 : Bilan des six premières années de l'Inrap

Au terme de son second mandat, Jean-Paul Demoule, président de l'Inrap, dresse avec Nicole Pot, directrice générale de l'institut, le bilan des six premières années d'existence de l'Inrap, créé par la loi de 2001 sur l'archéologie préventive.

L'Inrap intervient depuis 2004 dans un paysage stabilisé, après une grave crise financière, politique et sociale fin 2002, et des évolutions législatives en 2003 et 2004. Au cours de ces six années, les superficies diagnostiquées ont progressé de 7 700 à 11 400 hectares par an, soit près de 11 000 diagnostics représentant l'étude de plus de 62 500 hectares avant leur aménagement.
Depuis 2004, il en est issu près de 1 100 chantiers de fouilles, qui enrichissent de façon considérable la connaissance des sociétés passées, dont l'étude a longtemps été le parent pauvre de la recherche archéologique française, plus portée vers l'étranger.

L'Inrap, pendant cette période, s'est structuré autour d'une politique scientifique ambitieuse, notamment dans le domaine de la programmation scientifique, des séminaires méthodologiques, des coopérations avec l'université et le CNRS, de la politique documentaire, des publications... Il prépare l'ouverture d'un portail scientifique à l'automne 2008.

Parallèlement, il a développé une politique culturelle active, avec la multiplication des ouvertures de sites au public, des expositions temporaires, le lancement de plusieurs collections d'ouvrages destinés à un large public et aux enfants, mais aussi une politique de coproductions audiovisuelles, qui ont fait progresser très sensiblement la connaissance de l'archéologie par un large public. Son site Internet, riche de très nombreux documents, reportages vidéos, expositions virtuelles, dossiers pédagogiques, reçoit plus de 20 000 visites par mois.

L'activité internationale de l'Inrap a été considérablement développée, notamment en direction des pays du Sud, mais aussi en Europe où l'institut s'est vu confier par la Commission européenne le pilotage du projet "Archéologie dans l'Europe contemporaine", doté d'un budget de 4,8 M€.

En 2008, l'Inrap dispose d'un budget de 137 M€, en constante progression depuis 2002. Il s'autofinance à 61 % grâce à la facturation des fouilles aux aménageurs, et à 29 % grâce à la redevance d'archéologie préventive perçue par l'État sur les permis de construire et les chantiers de travaux publics. Les subventions représentent 10 % du budget et sont dévolues à la recherche et aux diagnostics.
Pour faire face à la croissance de l'activité archéologique, ses effectifs ont cru de 26 % sur la période, s'établissant à 1953 postes en 2008, avec un effort porté sur la stabilisation de nombreux personnels en contrat précaire.

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