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Stage Art'Chéo

 

Stage Art’Chéo à Pouvourville

 

 

Le lundi 30 et le mardi 31 mars 2009, nous sommes allés faire un stage d’archéologie. Dès 8h30, nous voilà dans le bus en direction de Pouvourville, quartier de Toulouse perché sur les coteaux de Pech David.

 

Ce stage est l’aboutissement d’un beau projet collectif qui reposait sur la vente des calendriers du Club Archéo. Grâce à l’argent collecté par les membres, la plupart d’entre nous ont manié la truelle pour la première fois !

 

Nous étions encadrés par Sophie, de l’association Art’Chéo, et de notre éducateur scientifique « mal aimé », j’ai nommé Christophe Camps. Cette association a déjà 10 ans d’existence et propose des activités uniques dans la région sur un chantier-école d’environ 50 m².

 

 

 

 

Le chantier

 

            Dès le lundi, l’équipe des apprentis archéologues découvrait le fameux et mystérieux chantier, à la surface assez imposante. En arrivant sur le site, nous découvrons un chantier de fouille de 30 m² creusé à même le sol, et 100 mètres plus haut, la salle des fêtes de Pouvourville qui devait accueillir les activités multiples de la journée. Les 60 membres présents étaient partagés en deux groupes de 30.

 

 

 

 

             Le chantier de fouille nous a permis de découvrir deux époques différentes : le premier jour, la période gallo-romaine, et le deuxième la fin de la préhistoire, à savoir le néolithique. Entre ossements et fragments d’amphores, il y en avait de partout !

 

Vers 9h15, le groupe du lundi matin a commencé à installer le carroyage sur le site (division du chantier en carrés égaux). Ensuite, chaque apprenti archéologue s’est vu confier un carré d’1 m² ainsi qu’une truelle, un pinceau, une petite pelle et un seau pour deux ; nous pouvions aussi accéder à une trousse d’outils de dentiste. Une brosse à dents pour 30, je ne vous raconte la bataille !

 

              Comme vous pouvez le deviner, les objets ne sont pas apparus tous seuls. Il s’agit d’un chantier-école donc ce n’est pas un vrai site même si les objets découverts étaient authentiques. Un scandale ! Nous pensions avoir mis au jour des os de mouflon mais il n’en est rien ! Bon revenons à nos mouflons, enfin, à nos moutons plutôt. En effet, l’apparition de l’élevage au néolithique a provoqué quelques transformations notables dans les espèces animales.

             

              Nous pensons, par ailleurs, que celui qui a caché les restes d’animaux n’est autre que monsieur Camps. Vu la quantité d’ossements trouvés sur le site, il doit détester certaines personnes… Certains fouilleurs ont trouvé jusqu’à 38 objets sur un seul carré ! On se serait crû à Pâques sans les cloches (quoique…). D’autres sont arrivés l’après-midi sur un site dévasté par une horde sauvage ne trouvant que quelques lambeaux de terre. Trop injuste l’archéologie ! Et oui, nous ne sommes pas égaux devant les découvertes…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   

 

  

 

Plus sérieusement, parmi les trouvailles les plus notables, nous pouvons citer un fragment de borne milliaire en marbre, des amphores italiques, des plaques de marbre, une canalisation romaine en tegulae, de la poterie néolithique, des foyers, etc. Des objets plus petits ont également été découverts lors du tamisage. Passionnant !

 

  

 

 

 

 

 

  

 

  

 

  

 

Les Activités

 

La poterie

 

L’après midi, direction l’atelier poterie, où seul les artistes étaient admis afin de façonner une sculpture digne de « Toutencarton ».

 

Nous avons commencé par faire des poteries selon les méthodes du néolithique (des pots en colombins) ; c’était assez dur car il fallait les fabriquer avec des boudins de terre que nous enroulions et empilions sur une base pas très stable et très molle, puis nous les soudions en lissant les colombins entre eux. On ajoutait ensuite des anses avant de décorer nos super pots… qui tombaient en miettes.

 

  

 

 

 

   

 

    

 

  

 

Les lampes à huile

 

Nous avons ensuite entrepris la réalisation de lampes à huile « à la romaine ». Il s’agissait d’abord de sortes de pots que nous avons soudé avec un couvercle (c’est là où ça commence à se gâter…) puis nous avons placé une anse et nous les avons décoré avec des motifs en crabe ou en couronne de laurier. Il fallait deux trous pour faire passer l’huile et l’œuvre d’architecture monumentale s’achève ici.

 

Bravo les artistes et merci Sophie pour ce super atelier ! La plupart des œuvres d’art doir faire l’objet d’une expo en salle Archéo au mois de juin.

 

 

 

Les activités liées à la fouille

 

Nous avons pu toucher du doigt l’immense travail qui attend l’archéologue après la fouille : l’étude du mobilier (analyse des restes osseux), le dessin archéologique et le plan de répartition des vestiges, l’interprétation et la datation des structures, etc. Quel boulot !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Délires archéologiques

 

Lors de ce stage, nous avons eu quelques beaux moments de délires et de rires partagés, la plupart au moment des repas.

 

 

  

 

Prenons par exemple, le « rugby chaussure » : une chaussure empruntée et un rugby déclenché : 20 contre 4, quelle rigolade !

 

Ensuite, certaines personnes malveillantes et antipathiques se sont amusées à prendre les casquettes des autres déclenchant ainsi une course poursuite mémorable dans le parc de Pouvourville.

 

De grands moments de jeux et de sport furent également au rendez-vous de la pause : balle au camp avec Mme Gerbaud ou foot avec Mr Bastié et Ch. Camps. Vivement les vidéos de Mme Séverac !

 

 

 

 

 

 

 

Pour terminer, nous avons réussi à mettre à terre notre archéologue préféré. Il est vrai que c’était plus facile à 20 contre 1 et par surprise !

 

Pas trop vexé, il nous a quand même remis les diplômes préparés par Sophie et Mme Camps pour marquer la fin du stage et récompenser nos talents de fouilleurs.

 

 

 

 

 

 

Conclusion

 

 

Vers 16h00, il est temps de reprendre le bus du retour vers le collège. Nous rentrons avec la tête pleine de souvenirs, quelques courbatures pour certains et l’envie de revenir au plus vite. Ce fut un stage très amusant mais aussi très instructif. Tiens donc « apprendre en s’amusant », ne serait-ce pas la devise du Club par hasard ? Vive Art’Chéo ! Vive le Club Archéo !

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

Un stage renversant !

 

 

INTRODUCTION : Sébastien, CHANTIER : Florian R., ACTIVITES : Séraphin, BETISIER : Vincent, CONCLUSION et mise en forme : Florian V. et Ch. Camps, Idées : les membres du club du mercredi.

 

 

 

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